ACCOMPAGNER
♦ C’est offrir une présence pour traverser ensemble la difficulté, partager la question autour du sens de la vie, ♦ Accompagner, c’est aller à la rencontre de l’autre dans sa vulnérabilité, maintenir un lien, refuser l’isolement, ♦ C’est accepter de laisser résonner en soi la parole de l’autre, ce qui dévoile notre propre vulnérabilité. Ce lien est découverte, créateur d’humanité pour l’accompagnant et l’accompagné.
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QUEL EST LE SENS DE L’ACCOMPAGNEMENT ?
Pour la personne accompagnée : ♦ rester en lien : continuer à faire partie du groupe social, ne pas être isolé dans cette période où l’on est confronté douloureusement à une solitude fondamentale, existentielle ; l’isolement anticipe la séparation, ♦ se sentir reconnu : malgré les changements liés à la maladie, malgré les pertes, ♦ se sentir vivant : pouvoir établir des relations nouvelles malgré la fragilité, partager des questions, continuer à advenir.
Pour l’accompagnant : ♦ la rencontre est une découverte réciproque. Dans cette découverte, cette incertitude, l’accompagnant continue à se construire, à cheminer dans sa propre vie, à se réinterroger sur l’essentiel, ♦ accompagner, c’est aussi assumer sa responsabilité d’humain face à un humain en situation de vulnérabilité, de souffrance.
Pour la société : ♦ l’accompagnement manifeste la solidarité, ♦ l’accompagnement porte des questions autour du sens de la vie, de la fragilité, de la souffrance, de l’humain : qu’est-ce qui est essentiel ? ♦ l’accompagnement révèle la complexité des situations autour de la fin de vie et l’intensité de ce qui se vit. Ces questionnements viennent interroger le discours social actuel : l’utilité, la performance, l’image, l’individualisme.
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